mardi 13 mars 2007

Théâtre de guignols

AHhhhhhhhh!!! J'adore m'imposer cette petite routine lors des élections... Le débat des chefs. Majestueux. Non, sérieusement, ça me donne envie de m'arracher les cheveux un à un... dire que c'est l'une de ces 3 dindes qui sera notre Premier ministre pour les quelques prochaines années... espérons que ce sera le moins pire de la gang.

Je dois dire, toutefois, que j'ai un parti pris. Ou plutôt, un parti contre. Je hais Jean Charest. Je le hais de tout mon coeur. Je me rappelle, la première fois que j'ai vu sa tête à la télévision, il y a de cela quelques années, je l'ai instantanément détesté, sans connaître son identité. Son visage m'inspire du dégoût et de la hargne. Je n'avais jamais pu mettre le doigt sur ce qui me dérangeait chez lui.

Jusqu'à ce soir!

Maintenant, je comprends. Jean Charest est suffisant. Plus encore, il est de cette race d'hommes qui se croient supérieurs; ces hommes qui ont l'impression d'être au-dessus de tout le monde (que ce soit par leur standing, leur intelligence, ou leur succès dans la vie) et qui ont (croient-ils) toujours raison. À l'écouter parler, sur un petit ton supérieur, las, à le voir répliquer d'un air certain... ça me rend folle!

Je suis tellement dégoûtée de lui... il ment à travers son chapeau, et le pire dans tout ça, c'est qu'il va probablement être réélu. Mais bon, c'est une marionnette, une mascotte. Il ne faut pas juger un livre à sa couverture, ni un parti à son chef. Enfin, je dois vraiment essayer de passer par-dessus mon dégoût de l'actuel Premier ministre...

Je ne dis pas qu'il y a mieux, parce que, à mon avis, aucun des partis n'a vraiment la légitimité nécessaire pour prétendre gouverner. Bon, d'accord, peut-être que certains me contrediraient (et je pense à mes amis de Sc Po ;) !), mais pour moi, la légitimité n'est pas simplement le fruit de l'élection d'un leader par le vote.

Le débat des chefs 2007 nous démontre que la politique, au Québec, comme le dirait une de mes très chères amies... c'est du théâtre de guignols. Et d'ailleurs, c'est bien malheureux.

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