lundi 22 octobre 2007

À deux doigts d'y parvenir...

Et par là, je veux dire, des pouces.

Enfin, je crois que personne ou presque ne peut comprendre de quoi il s'agit.

Je sais que j'ai été peu prolifique au cours des dernières semaines, mais bien que j'aie opté pour une session allégée, le démon du stress universitaire réussit quand même à frapper de plus belle, et je crois que c'est là sa pire manifestation depuis mon entrée dans cet univers du savoir de haut niveau.

(Semblant de sarcasme... les examens drainent vraiment toute mon énergie)

Justement, avec tout ce qui se passe actuellement dans ma tête et dans mon corps, je remets vraiment en question mes choix académiques. Pour être honnête, j'ai tout simplement envie de tout lâcher. C'est aussi simple que ça. J'en viens à la conclusion que je ne suis pas vraiment heureuse dans le programme dont je fais partie et c'est vraiment une perte de temps, et d'argent.

D'ailleurs c'est un peu le dilemme... continuer, terminer, tout en passant quelques sessions à être malheureuse, ou alors changer maintenant et rester beaucoup plus longtemps à l'université?

Tout le monde dit que ce n'est pas grave de se tromper, que je suis encore jeune, mais c'est le genre d'erreur qui coûte cher. En temps, en argent, en angoisse...

Qu'est-ce que je fais dans tout ça?

4 commentaires:

Jean-Philippe Murray a dit…

Laisse moi te dire, moi qui suit à l'aube de mon troisième changement d'orientation, après avoir aussi vécu une pause hors du système scolaire de deux années dans tout ça...

C'est vrai que ça coûte cher. Extrêmement. Juste là, si je change encore de domaine probablement, c'est à cause de tout ce temps perdu. J'ai enfin trouvé un domaine qui me passionne, mais je devrais me rendre au doctorat. Et si je fais ça, j'en ai jusqu'à 32 ans à m'endetter et être sur les banc de classes. Déjà que j'ai trop de dettes du collégial, ai-je le goût de payer encore et d'attendre jusqu'à mes 32 avant de me bâtir une vie sérieusement?

Ceci dit loins de vouloir te faire peur, c'est à toi de voir. Oui, j'ai perdu du temps. Oui je m'endette. Mais j'ai eu du vrai bon temps dans mes deux ans de pause et sans ça, je serai probablement encore pogné dans un domaine que je n'aime finalement pas.

Être heureux dans ses choix de vie et académiques, ça n'a pas de prix crois-moi... C'est un dure coup, mais si tu veux le faire, ne t'empêche pas! Il n'y a jamais rien pour rien dans la vie!

Orane a dit…

Tu es de retour <3
Tu sais ce que j'en pense de tout ça. Si tu n'es pas heureuse, c'est maintenant qu'il faut changer, tant qu'il n'est pas trop tard. sinon tu risques de rester parce que ça te coûtera trop en temps et en argent, et tu seras malheureuse bien plus longtemps.
Et, en ce qui me concerne, je me demande aussi si je n'ai pas envie de m'arrêter là... Mais je crois que c'est parce que j'ai la trouille de devoir me donner à fond dans un nouveau cycle d'études. Je suis vidée. Je ne suis pas motivée. Ma solution : trouver LE domaine qui me plaise suffisamment pour que je trouve l'envie d'étudier. Je me donne un an..

tchendoh a dit…

Moi je pense qu'il est temps de céder à la panique.

Sarah a dit…

hey where are you honey!!